Épilation définitive : méthodes, effets, limites
Nombreuses sont les personnes qui souhaitent ne plus avoir à penser à l’épilation. Rasoir, cire, crème dépilatoire ou pince à épiler deviennent pesants au fil du temps. Pour répondre à ce besoin, des solutions plus durables existent. Mais derrière l’appellation « épilation définitive » se cache une réalité plus nuancée. Les résultats sont progressifs, et une repousse discrète peut survenir, même après plusieurs séances. Tout savoir sur l’épilation définitive.
Sommaire
Quelles sont les solutions les plus utilisées pour en finir avec les poils ?
Plusieurs technologies permettent aujourd’hui de réduire fortement la pilosité sur le long terme, avec des résultats visibles dès les premières séances.
Ces techniques sont accessibles dans des centres spécialisés. Parmi eux, le centre d’épilation définitive de référence à Montpellier fait figure d’adresse réputée pour la diversité des équipements utilisés et l’expertise des praticiens.
Le laser, un outil médical ciblé
Le principe est simple : un faisceau lumineux est dirigé sur le poil pour en détruire la racine par effet thermique. Cette énergie est absorbée par la mélanine, le pigment qui donne sa couleur au poil.
La chaleur dégagée affaiblit durablement le follicule pileux, sans altérer les structures environnantes de la peau, notamment les protéines indispensables pour avoir une belle peau, comme le collagène ou l’élastine.
Seuls les professionnels formés, comme les dermatologues ou leurs assistants diplômés, peuvent manipuler ce type d’appareil.
Selon le type de peau, plusieurs lasers peuvent être utilisés :
- Le laser Alexandrite est réservé aux peaux très claires à claires (phototypes I à III) et offre des résultats rapides
- Le laser NdYAG est conçu pour les peaux mates à foncées (phototypes IV à VI), car il agit plus en profondeur et respecte la pigmentation naturelle
- Le laser diode, adapté à une large palette de carnations (phototypes I à V), provoque moins de sensations désagréables mais demande plus de séances
Les poils foncés et épais répondent mieux à ce traitement. Les poils blancs ou très clairs, en revanche, ne contiennent pas assez de mélanine pour être affectés par le laser.
La lumière pulsée, plus diffuse et plus douce
La lumière pulsée, souvent utilisée en institut, repose sur un principe proche de celui du laser. Elle diffuse un flash lumineux absorbé par le poil, entraînant une élévation de température qui perturbe le fonctionnement du follicule.
Cette méthode est moins précise que le laser, ce qui explique le plus grand nombre de séances nécessaires pour un résultat équivalent.
Son application peut se faire en cabinet médical ou en institut esthétique, sous réserve d’un bon réglage des paramètres. La lumière pulsée ne convient pas à tous les types de peaux et présente également une efficacité limitée sur les poils clairs.
Où sur le corps peut-on faire une épilation longue durée ?
La grande majorité des zones pileuses peut être traitée par épilation prolongée. Selon la surface à couvrir, la durée de chaque séance peut fortement varier.
Les praticiens classent les zones à traiter en trois grandes catégories. D’abord, les zones localisées, qui incluent les aisselles, la lèvre supérieure, le menton, les orteils ou encore la ligne du ventre.
Ensuite, les surfaces plus vastes, comme les demi-jambes, les cuisses ou les avant-bras. Enfin, les régions considérées comme sensibles, notamment le maillot ou le sillon inter-fessier.
La durée d’une séance peut aller de 5 à 45 minutes en moyenne, selon la zone concernée et la méthode utilisée. Plus le poil est foncé et dense, plus l’épilation est efficace et durable.
En revanche, les duvets fins et non pigmentés posent problème. Ils peuvent même réagir à l’inverse de ce qui est recherché, en se transformant en poils plus drus : c’est ce qu’on appelle une hyperpilosité paradoxale. D’où l’importance de bien évaluer la nature de sa pilosité avant de commencer.